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Jour de neige

19 mars 2015

AS

Il n'est aucune note, point son, ni murmure,

Qui telle l'ondée, sur cette courbe affleure,

Sans qu'un regard profond, bien qu'il soit endurci,

De ce paisible trône en roc ne l'érige.

 

Quand bien même rêverais-je d'un insensé futur,

Où tu m'initierais à vivre avant l'heur ;

Déjà s'effacent les sons, les mots, les non-dits,

Et sur mon tableau noir ton visage se fige.

 

L'arc aux crins s'est brisé, la branche aux cheveux purs

Ne promet plus de joie, sinon l'incessante peur

De ne plus voir ces lignes, oh douce et belle amie

Labas sont les lys, bonne fin et puis qu'y puis-je?

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10 février 2013

Last day throught paintings

And when the knight arises and cries around
Beneath the night that turned he wrong
For he don't know the path he has to take
The wind grows up upon the misty deeply lake
Singing the truth, his lost, the death, its right, its lore
To break all sad passion he had counted before

 

13 septembre 2012

PTM

De la Rose fânée nul n'étreint le regard
Quand tombe la nuit des corps et âmes meurtris
De sa misère infâme sort un absurde râle
Réveille le vieillard pâle du tréfonds de la nuit

Monsieur Lune a pitié, et descend aussitôt
De son trône d'argent pour être son ami
Au petit matin, pressé, il lui dit au revoir
Et d'un sursaut d'espoir, la Rose refleurit

12 septembre 2012

LG

Le soleil est bien sombre sur l'île de Noirmoutier, 
Quand la plage le soir, contemplée dans tes yeux
-Olives noires qui jadis me rendaient amoureux -
Pleure jusqu'au ciel une fille abandonnée.

Comme l'accès à ce lieu, submergé, ton dedans
Où résonnent les cris de ton fort paternel
-Niant toute ton âme, ton sexe, et ta personne -
Et toi, pleurant le tout, te tais, et t'abandonnes
Aux flots du monde, embruns des mauvaises gens
Qui te font chavirer dans des vies parallèles.

En face pourtant, le chêne déjà murmure
L'écho d'un bel onguent qui saigne tes blessures
5 septembre 2012

MD

Qui donc pourrait prétendre connaitre cette fille-là,
Quand seulement son reflet, qui luit dans l’aurore née,
Suggère une âme tendre, mais ne s’apprivoise pas ?

Elle a les yeux pareils à l’aube qui annonce
Une journée de feu sur le vieil océan ;
Ses cils, grands gardiens à l’allure des ronces,
Difficile est l’accès dans son monde pénétrant.

Fragile, elle regarde l’horizon qui claironne
Dans ses rêves l’envolée, vers son bel idéal,
Sûre d’elle, foulant le sable elle tourne, machinale,
Elle entame sa danse qui dans l’air résonne.

Belle ombre, à l’automne, il faudra s’en aller,

Pour cette grande odyssée que ton destin crayonne.
 
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Jour de neige
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